#humansofpandemics. 23 mars 2020. Texte d’un-e gymnasien-ne

Aujourd’hui, cela fait une semaine que nous sommes en confinement. Bon le mot confinement est un grand mot étant donné qu’on peut encore sortir de chez nous pour aller acheter à manger et se promener dans la nature, mais pour ma part je n’appellerai pas ça un confinement mais de la torture. Regardez par exemple, rien que lorsque je sors de chez moi, je me fais dévisager comme si je faisais une chose illégale alors que j’ai juste besoin de prendre l’air. En toute honnêteté je préférais largement aller au gymnase, car on avait des week-ends, là on n’a plus rien !! Toute notre vie est mise en pause, les sorties, les soirées, le shopping… Tout est mis de côté.

Malgré tout il y a des points positifs : la nature peut enfin reprendre vie petit à petit. Le taux de pollution a baissé de 20%, les dauphins reviennent dans les ports… C’est là que je me dis que nous sommes un réel problème pour notre environnement. On est tellement dans un monde de consommation excessif qu’on détruit tout ce qui nous entoure. Personnellement, je pense que cette maladie, le coronavirus, qui a pris une ampleur énorme, est là en partie de notre faute. L’être humain ne respecte pas le monde qui l’entoure et il s’attend à ce que tout se passe bien ? Je vous le dis, si nous avions plus de respect pour la nature, notre environnement, notre entourage même, il n’y aurait pas un tel virus qui se développerait actuellement.

De mon point de vue, nous sommes tous responsable, moi y compris, donc je reste chez moi à dormir pour sauver notre planète et sa population.

Ce témoignage provient d’un journal de confinement online tenu par des gymnasiens et gymnasiennes